(Jeu) Sarah Jessica Pakonne



Une fois n’est pas coutume, j’ai allumé la télé en rentrant chez moi, et vous ne devinerez jamais ce que j’y ai vu. Réponse : un épisode de SATC (Sex And The City) où l’on apprenait réellement des choses (par réelles j’entends utiles) sur le comportement féminin. A condition d’avoir chaussé la bonne paire de lunettes, bien entendu. D’autant plus étonnant que d’habitude, les relations hommes-femmes y sont caricaturées avec autant de réalisme qu’un graffiti sur un mur.

Dans cet épisode, donc, dont je n’ai aucune idée de la position au sein des différentes saisons, on apprenait que Miranda (la rouquine), avait mis fin prématurément à l’aventure démarrée avec son voisin, le grand black agent sportif beau et classe, pour retrouver les culottes sales de son ex-mari, celui avec qui elle a eu un mouffeton que le réalisateur ne se prive pas de nous montrer sous tous les angles sans que personne ne comprenne réellement pourquoi.

Sortons du contexte {Manhattan + série télévisée}, et analysons les faits, la meilleure façon de faire étant comme d’habitude de vous projeter vous-même dans la situation.

  1. Vous rencontrez une fille dans un contexte qui se veut la normalité même (votre voisine, par exemple, en admettant que vous ayez la chance qu’elle ressemble un tant soit peu à Miranda, ce qui n’est pas donné à tout le monde)
  2. Vous passez haut la main son test d’attraction physique, et vous vous montrez assez intéressant pour qu’elle ait envie de vous revoir
  3. Lors de vos différents rendez-vous, vous faites tout bien comme il faut, une connexion se crée entre vous, suffisamment forte pour que rapidement vos corps communient (et qu’elle vous murmure, comme dans la série hier soir : « personne n’avait pénétré aussi loin en moi ». D’ailleurs j’adore cette phrase ; j’ai beau savoir que c’est faux, ça me donne des envies)

Avant que vous n’ayez eu le temps de comprendre ce qui vous arrivait, vous voyez s’allumer de gauche et de droite tous les voyants indiquant le début d’une histoire. Mais bien entendu, vous n’êtes pas assez naïf pour croire que, à 30 ans passés, vous soyez le premier : cette fille a un passé, c’est à dire des amants, des maris, voire des mariages, et en l’occurrence un enfant.

Question

Qu’auriez-vous dû faire, pour éviter de connaître le ridicule de cette rupture au pied de la cage d’escalier ? Qu’auriez-vous dû faire à la place de ce garçon – dont j’ai oublié le nom -, qui s’est vu effacé comme on nettoie un tableau Velléda, d’un coup de chiffon et d’un revers de main ?

Stéphane

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9 commentaires

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  • J’invite tout le monde à voir la série Sex and the City DANS L’ORDRE ET EN ENTIER. Je m’explique.

    Si on prend un épisode au hasard, on y voit du sexe, des discussions de sexe, le New York bobo richous fantasmé, et 4 caricatures (la féministe citée dans l’article, la romantique, la bourgeoise classique, la nymphomane) qui vont de déceptions en déceptions. Ce qui pourrait donner l’impression de prime abord de prendre le parti des femmes contre les « méchants hommes nuls pas au niveau ».

    Par contre, si on suit les péripéties jusqu’à la fin, on se rend compte que la morale de l’histoire c’est que si tu veux trouver l’amour et un couple heureux, remets toi en question et soit cohérente ma cocotte !
    En effet [attention spoilers, du moins si jamais cette série intéresse encore qui que ce soit aujourd’hui…], la féministe est forcée de se rendre compte que pour établir une relation longue avec un homme adorable il faut qu’elle accepte de lui faire un peu de place dans sa vie et le laisser exister, la romantique est forcée de se rendre compte qu’un homme sincère a une vie et ne peut pas passer ses journées à la traiter en princesse, la bourgeoise est forcée de se rendre compte qu’il vaut mieux un homme fidèle et moins beau qu’un bellâtre infidèle qui en façade uniquement fait jalouser le gotha, et la nympho est forcée de se rendre compte que non pas tous les hommes ne sont des caricatures qui ne veulent que du sexe ou l’écraser et qu’on peut l’aimer sincèrement.

    En bref le message global de « l’oeuvre » est à peu près l’inverse de ses arguments marketing affichés pour attirer le chaland.
    Ou plus exactement la chalande (oui, personne ne connaît ce mot moi non plus, je suis allé le rechercher, c’est bien je m’endormirais moins con ! « Étymologie : De chaloir « avoir de l’intérêt ». »)

  • @Polbi: Relis toi. Une simple relecture devrait te filer un frisson bien mérité (j’espère).

  • lui faire un môme, ou ne pas s’être cru vivre une relation durable à partir du moment ou ses lèvres se sont posées sur les siennes …

  • Jamais vu la série mais je vais jouer quand meme.

    Il n’aurait pas du chercher une relation avec une femme qui a déjà un gosse et un mari qu’elle trompe.
    Elle a déjà ses problèmes, donc si elle va voir ailleurs ca sera uniquement pour les oublier et se distraire de sa routine.
    La meilleure chance du black était de lui donner ce qu’elle voulait tout en gardant ses distances, puis attendre de voir si elle change d’avis et veut une relation avec lui.

    En signifiant qu’il voulait une relation, la femme l’a vu comme une source de problèmes supplémentaires et l’a dégagé.

  • Miranda n’est ni belle ni drôle ni intéressante, en plus elle est casse-couille tendance féministe, elle est avocate et gagne bien sa vie, s’est fait faire un gosse par un tocard qu’elle décide d’élever seule et pourtant elle n’arrête as e se plaindre des hommes. Bref, une conne finie et surtout elle n’est pas heureuse. Etant donné que la principale qualité qu’elle se targue d’avoir s’est d’être une femme indépendant, on se demande bien ce qu’un homme va aimer chez elle. Et surtout comment elle pourrait tomber amoureuse d’un homme…qui l’aime.
    Ca c’est le décor. Arrive le black, très beau, sociable, gagnant très bien sa vie avec un boulot socialement prestigieux et cool. Il est à ses pieds. Il se comporte comme le parfait gentleman. On se demande bien ce qu’il peut lui trouver. Il ne regarde pas les autres filles et, chose surprenante, ne semble pas avoir d’autre filles en vue. Comme la série est du point de vue des filles on est comme Miranda : si ce type fait tant d’effort pour elle alors qu’elle ne donne rien en retour, il a quelque chose qui cloche et perd toute valeur. Il n’a pas de saveur. Dans cet épisode, l’ex de Miranda sort avec ce qu’il convient d’appeler une bonasse. Un peu conne mais bonne. Aussitot l’intérêt de Miranda se déplace vers Steve (pauvre, incompétent, laid, chétif, plein de défauts) et out le perfect guy. Qui en devient lourd.
    Cet épisode exprime bien une vérité, en surface il y a les apparences (physiques, sociales, argent) en profondeur il y a le besoin d’émotions. le black est gentil. Steve est agaçant. Le black est ennuyeux, avec Steve il se passe toujours quelque chose, il est humain. Deuxième profondeur : la concurrence. Si Steve se trouve une bonnasse c’est que Steve a quelque chose en plus. Quoi ? On ne sait pas mais les femmes fonctionnent comme cela. Le black est célibataire alors qu’il a tout pour lui : il doit avoir peur des femmes, être un agneau sur ce sujet, il ne représente aucun challenge, aucune émotion.

    Be pas oublier le narcissisme : les femmes se jugent entre elles d’après leur physique et de la façon dont elles s’en servent. Si une femme voit une belle femme avec un homme sans intérêt, elle se dit que cet homme a forcement un truc en plus ( c’est souvent vrai : ce genre de type n’a pas peur des femmes, il ne les met pas au-dessus de lui, ça c’est la part masochiste ) et donc pour se sentir elle-même au-dessus de la belle femme il lui faut l’évincer.

    J’ai remplis mon quota de truismes ? ;)

  • Pour avoir vu cet épisode et ce d’avant, il faut dire que Miranda a un sacré grain dans la tête. Le black avait était bon en tout point, mais elle a finalement recraqué pour son ex.

    Je pense que le black s’était déjà engagé trop tôt et trop vite dans une histoire, lui disant même « je t’aime » après peu de temps de relation. Peut être aurait il dû ralentir le rythme et faire monter le désir plus doucement au lieu de le faire d’une manière exponentielle ce qui a eu pour conséquence de le faire retomber comme un soufflet.

    D’un aute côté, je pense que le black aussi aurait du être plus vigilant ; si la femme va à contre courant, rien en sert de continuer. Il faut que les choses soit clair : soit elle va dans sa direction, soit elle hesite et dans ce cas là, bye bye. L’homme aurait du s’imposer au lieu de la laisser tergiverser et de se retrouver planter comme un idiot.

  • Degager dés qu’il a su qu’elle avait un gosse avec un autre homme.

  • Vivre chaque moment avec cette personne comme s’il pouvait être le dernier. En étant meilleur que mes prédécesseurs, en donnant le meilleur de moi-même. C’est à dire en étant, et en continuant d’être séduisant. Car rien est acquis, encore moins une femme.