Séduction & dynamiques sociales : articles, analyses et questions

Modérateurs: animal, Léo

By James ex S
#153725 J'ai besoin de votre avis sur une situation vécue dernièrement et de savoir comment, de façon générale, vous gérez le fait d'être un odieux connard, traduisez: être une personne qui assume ses choix, donne son avis ou encore qui fixe clairement ses limites, au risque de décevoir ou de heurter parfois.

[size=65]Je ne poste pas dans la rubrique aide personnalisée, puisque j'aimerai ouvrir le débat. (Animal, je te laisse déplacer au besoin)[/size]



Peut-être pourrez-vous m'éclairer:

J'avais commencé à fréquenter Audrey, une fille de mon amphi, il y a quelques mois et l'histoire s'est finie il y a quelques semaines, peu avant la fin du semestre. Une relation très agréable mais qui a pas réussi à cranter au stade supérieur. Nous avons donc continué à nous voir de manière un peu moins régulière jusqu'à début mai ou, non contente de la situation, mademoiselle s'est essayé au chantage affectif digne d'une gamine de 12 ans. J'ai alors coupé court à cette relation, non sans mal, mail il y a des choses sur lesquelles je suis intraitable, et le chantage affectif en fait partie.

Ma faculté ne ressemble pas à celles de Médecine ou d'HEC. Les amphis sont nettement plus petits et moins impersonnels. Tout le monde se connait plus ou moins. Le fait qu'on se voit tous les jours a automatiquement entraîné un rapprochement physique au fil des semaines. Sans ouvertement s'embrasser devant tout le monde, elle s'est montrée plus tactile et ses regards complices pendant les cours ou les pauses n'ont échappés à personnes. Sans jamais osé me demandé clairement ce qu'il se passait ou de me poser des questions claires, l'équipe que je fréquente pendant mes cours se contentait de petites remarque du style "on sait se qui se passe entre vous deux".

L'histoire s'étant terminée il y a quelques semaines, la distance qu'Audrey a pris par rapport à moi ainsi que la froideur et l'indifférence qu'elle feignait ont tout de suite été remarquée par le groupe avec qui je passe une bonne partie de mon temps.
Je suis plutôt discret sur mes aventures et cette histoire, qui n'avait jamais vraiment commencé, ne regardait personne d'autre qu'Audrey. Je ne suis pas dupe non plus et je savais qu'au minimum toutes ses "amiEs" de l'amphi, dont certaines font aussi partie de notre groupe, étaient au courant. Les grands sourires, les regards complices ou les question indiscrètes en témoignaient.


C'est dernièrement que la situation a dérapé.Nous sommes une douzaines au sein de ma volée (plus de femmes que d'hommes, fillière oblige) à très bien nous entendre et c'est vrai que j'ai rarement connu une aussi bonne ambiance au sein d'un amphi, les potes de cours étant normalement uniquement des gens que l'on fréquente dans le cadre des cours. Nous avons plusieurs fois organisé des dîners ou autres sorties entre-nous.
Un soir, autour d'un repas, le sujet entre dans la discussion tout d'abord sur le ton de la rigolade avec une petite remarque s'adressant à moi
[quote]pourquoi Audrey n'est pas venu, elle fait la gueule?(avec le sourire et vraiment sur le ton de la rigolade)

Tout juste avant qu'une fille casse l'ambiance:
[quote]Je ne sais pas si vous étiez ensemble ou pas, mais tu sais elle a vraiment souffert à la fin. Moi je l'ai vu et tu lui a vraiment fait mal! (Je ne me rappelle plus les paroles exactes mais c'était tout à fait dans le genre, le ton moralisateur en plus)

Je ne voulais pas laissé le sujet s'installé et ne pas lui répondre sérieusement:
[quote]Oh tu sais, au final c'est toujours la même chose dans chaque histoire, le mec est un odieux connard(placé vraiment avec le sourire et sur le ton de la rigolade pour lui montré que je n'avais vraiment pas envie de parler de ça sérieusement, surtout avec elle et encore plus devant tout le monde)

Et c'est la que plusieurs personnes me "bondissent" dessus:
[quote]Tu sais Audrey m'a expliqué ce qu'il s'est passé et vraiment c'est malhonnête de ta part de dire qu'elle n'a pas souffert.(ce que je n'ai, au passage, jamais dit)


Une fois ça passe, je peux encore gérer. Mais quand 6 personnes parlent presque en même temps pour vous répéter les mêmes conneries qui ne le regarde pas ( en profitent-ils pour prendre une petite revanche?) et après avoir compris que Audrey était venue crier son désespoir au sein de mon groupe, jouant la fille qui a tant souffert, j'ai perdu un peu mon sang froid, et je me suis perdu dans une justification sans fin pour essayer de répondre à tout le monde et de changer de sujet. Ça ressemblait à peu près à ça:
[quote]Ce qui s'est passé entre Audrey et moi ne regarde personne d'autre. Vous avez eu sa version des faits et c'est normal qu'à vos yeux je sois un salaud. Je suis certains que vous ne verriez pas la situation de la même façon si je vous racontais la mienne mais je ne vais pas le faire. Que les choses soit claires, nous n'avons jamais été ensemble et avant que ça se termine, elle a simplement eu des actes et des mots que je ne tolère pas donc on a arrêté de se voir.

S'en est suivi un échange à peu près identique, ou tout le monde parlait en même temps me disant qu'à la fin elle était vraiment mal (je ne remettais pas en question le fait qu'elle ait souffert mais ça ils n'ont pas compris) jusqu'à ce qu'une fille du groupe, qui semblait presque autant exaspérée que moi pas la situation coupe la parole à tout le monde:
[quote]De toute façon on a pas envie de savoir et ça ne nous regarde pas. James tu n'as pas besoin de te justifier et les autres ça ne nous regarde pas du tout ce qui s'est passé entre eux.
Autant dire que ce moment a légèrement jeté un froid dans la conversation et il a fallu quelques longues minutes pour que le cours de la soirée reprenne.

Pour bien finir la soirée sur une note pesante, une amie qui voulait organisé un week end à la montage chez elle me demanda:
[quote]Mais pour le week-end alors, je dois faire quoi, je peux inviter Audrey.
Je lui ai répondu que oui, c'était évident qu'elle pouvait l'inviter, qu'on ne se faisait pas la guerre, que tout était bien moins compliqué qu'il n'y parait et même que ça me ferait plaisir qu'elle soit là aussi, ce qui est vrai.

Inutile de préciser aussi qu'aucun mec n'a osé intervenir et qu'ils sont tous resté muré dans le silence, même ([i]surtout) ceux qui l'ont tout le temps ouverte.
[/i]



Avec 5 ou 6 filles qui ont commencé à m'aboyer dessus pour me dire à quel point j'étais un connard, j'avoue que je n'ai pas vraiment su gérer la situation et que je me suis enfoncé tout seul dans mes justifications. C'est tout de même assez déstabilisant quand la moitié de la table vous saute au cou et l'autre n'ose même pas bouger le petit doigts, sous peine de passer aussi pour au salaud.

Ma question est la suivante: Comment gérer ce genre de situation? Ou dans d'autres circonstances, comment gérez-vous le fait d'être un connard aux yeux de la plupart des gens simplement parce que vous osez dire à quelqu'un quand il déconne, parce que vous donnez et défendez votre avis devant un amphi tout entier, même si il va à l'encontre de la majorité ou parce que vous savez fixer vos limites et tenir bon quand quelqu'un les dépasse?
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By Dje
#153728 Être léger c'est très bien quand on ne joue pas un match important.
Là, tu jouais ta réputation, ta place dans le groupe, ta dignité et un peu ton amour-propre.

[quote]Law 5
So Much Depends on Reputation – Guard it with your Life
Tu as fait ce que tu devais faire.
Si ces gens avaient un tant soit peu de tact, ils ne t'auraient pas coincé à 12 contre 1 sans se soucier que :
1. tu veuilles en parler avec eux
2. dans le cas improbable où le 1. se vérifie, tu puisses donner ta version des faits

Ils n'ont ni rôle à jouer dans cette histoire, ni autorité sur toi. S'ils voulaient l'un ou l'autre, ils auraient dû le faire intelligemment. Ils te reprochent ton manque d'empathie vis à vis d'elle, breaking news ils n'ont eu aucune empathie pour ta situation. Elle a bien dû en faire des caisses à ton propos pour qu'ils se sentent obligés de prendre parti (ou ils n'ont pas de vie propre et se distraient avec celles des autres, c'est au choix).

Tout ça ressemble un peu à une injustice. Tu as malgré tout eu le mérite de rester pudique.

Il existe des moments clés où tout arrive à la fois, où tu éloignes les différences et tu rapproches les similitudes. Tu vas gagner en statut chez ceux qui partagent tes valeurs et en perdre chez les autres.

À toi de voir si ça pose un problème.
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By bent
#153729 Tu es pas spécialement le connard, et c'est peut être mieux d'être connard que lâche. Ils aiment les commérages car ça ne les touchent pas, ils roupilleront tranquil quoique tu dises.
By JulienH
#153730 Ma théorie c'est que ce genre de personnes (filles) s'emmerdent et qu'il y a de bonnes chances qu'elle se fichent de savoir si leur copine souffre (ou pas). Elles cherchent simplement, et bien maladroitement, d'une part à se faire valoir (par leur ton moralisateur), d'autre part à se trouver un sujet de potinage. Comediante ! Tragediante !

Comment réagirais-je ? Et bien je dois reconnaître que j'aime assez les voir enrager quand on ne leur donne pas ce qu'elles veulent.

De plus, les mecs ne bronchant pas et les filles se montrant particulièrement lourdingues, sans doute aurais-je envoyé promener tout ce joli monde. Peut être avec moins de tact que toi - car on ne peut pas dire que tu te sois justifié ou abaissé à quoi que ce soit.

A mon sens tu t'en es bien sorti et les gens de valeur présents l'auront remarqué. Les autres ...
By James ex S
#153732 [quote="Triumph"]Comment réagirais-je ? Et bien je dois reconnaître que j'aime assez les voir enrager quand on ne leur donne pas ce qu'elles veulent.

De plus, les mecs ne bronchant pas et les filles se montrant particulièrement lourdingues, sans doute aurais-je envoyé promener tout ce joli monde. Peut être avec moins de tact que toi - car on ne peut pas dire que tu te sois justifié ou abaissé à quoi que ce soit.

A mon sens tu t'en es bien sorti et les gens de valeur présents l'auront remarqué. Les autres ...
Ça m'a d'autant plus déstabilisé que ça vient d'un groupe que j’apprécie et avec qui j'ai passé de très bons moment Je suis resté sur le cul qu'ils n'aient, comme dit Dje, pas eu plus d'empathie que ça pour ma situation. J'ai vraiment eu l'impression d'une petite vengeance personnelle d'une ou deux filles. Balancé gratuitement, comme si elles attendaient que je sois en position de faiblesse pour me le lancer en pleine figure.

Dans d'autres circonstances j'aurais sans doute réglé mon repas et je serais parti mais c'est un groupe que j'apprécie et la situation ne s'y prêtait pas je pense.

J'ai vraiment "perdu mes moyens" au moment où j'ai compris en plus de la situation déjà pas évidente à gérer, qu'elle en avait fait des caisses auprès de gens que j'apprécie et qu'il se soient laissé berner. Je ne voulais en aucun cas rentrer dans ce jeu de "chacun raconte sa version pour que les gens puissent juger de qui a tort ou pas dans l'histoire", encore une fois ça ne regarde personne, même si apparemment plus de monde que je ne l'imaginais est au courant de sa version à elle. Mais ça passera

[quote="Dje"]
Il existe des moments clés où tout arrive à la fois, où tu éloignes les différences et tu rapproches les similitudes. Tu vas gagner en statut chez ceux qui partagent tes valeurs et en perdre chez les autres.

À toi de voir si ça pose un problème.
J'ai été très surpris en bien qu'une des filles prenne la parole pour demander clairement à tout le monde de se taire et que ça ne les regardait pas.
Sans doute que j'ai marqué quelques points auprès des personnes qui partagent mes valeurs mais c'est assez délicat de voir sa réputation égratignée en public comme ça et de comprendre que beaucoup fonctionnent encore comme ça à 24-25 ans et plus :roll: .
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By Dje
#153735 Pour une version un peu caustique, bent a tout à fait raison.

Il est fort probable que ces gens aient une vie chiante à mourir et qu'au lieu de s'injecter de l'héroïne, comme un désoeuvré maladif devrait le faire, ils préfèrent te chier sur les pompes. Ils s'en foutent pas mal au fond.

Intéresse toi à cette nana : une fille qui met le holà à des commérages ne peut pas être entièrement mauvaise ;)
By JulienH
#153736 [quote="James ex S"]
c'est assez délicat de voir sa réputation égratignée en public comme ça et de comprendre que beaucoup fonctionnent encore comme ça à 24-25 ans et plus :roll: .
Le temps ne fait rien à l'affaire,
Qu'on ait 20 ans, qu'on soit grand père ...


:wink:

[quote]Intéresse toi à cette nana : une fille qui met le holà à des commérages ne peut pas être entièrement mauvaise
+1 !
By Verrochio
#153739 Je me goure peut-être totalement, mais il me vient à l'idée qu'à défaut de pouvoir évacuer la tension par le conflit "physique" comme le font beaucoup mecs qui manifestent leur violence contre eux-mêmes, contre les autres ou même en cassant quelque chose (je n'ai jamais vu de femme s'exploser la main en frappant un mur sous le coup de la colère), beaucoup de filles prennent un malin plaisir au conflit verbal et à l'étalage de sentiments qu'il semble justifier.

Ton histoire présente l'avantage de leur permettre de générer une discussion de ce type tout en les mettant de facto dans le camp du bien (elle fait ça pour sa copine qui a souffert, de façon totalement désintéressée :roll:). Au final, tu ne sais même jusqu'à quel point Audrey a pu prétendre souffrir auprès d'elles. Je pense que le bien-être de leur pote n'était pas leur principale motivation - à quoi ça aurait avancé Audrey que tu admettes publiquement qu'elle a souffert ? espéraient-elles seulement que tu le ferais ? - mais qu'elles avaient juste un bon prétexte pour se prendre le chou en se donnant bonne conscience.
By kiphu
#153741 J'ai vécu une expérience un peu similaire où je me suis retrouvé le "connard" auprès de ma bande "d'amis". L'histoire à l'origine de tout ça est un peu différente mais elle impliquait aussi une fille (en dehors de la bande toutefois). L'environnement était moins fermé aussi.

La première pique m'a laissé pantois mais je l'ai prise avec le sourire et je l'ai acceptée (je n'étais pas non plus blanc comme neige mais je n'avais rien de mal en soi et en tous cas pas volontairement).
Les piques suivantes (qui venaient de personnes différentes), je les renvoyais tant bien que mal et plus ou moins sur le ton de l'humour mais ça me revenait toujours dans la gueule.
Déjà que je n'ai pas une super répartie, je devais me battre contre plusieurs personnes. J'ai laissé couler en essayant de sauver la face.
Ça n'a pas été facile à encaisser : sentiment d'injustice, isolement et tristesse de voir que personne n'avait preuve d'empathie. Ce soir-là, le sommeil a été difficile à trouver.

Finalement ça s'est calmé (les attaques), j'en ai rediscuté avec certains et ça m'a clairement renforcé dans mes valeurs et dans mes choix. J'ai mis de côté ce que pensent les autres. J'aurais pu être orgueilleux et dire mes quatre vérités à certains (j'ai vraiment pensé à le faire) mais j'ai rangé mon orgueil dans ma poche. Pourquoi ? Parce que ces personnes venaient de me prouver qu'elles n'étaient pas de vrais amis mais de simples potes/connaissances. A l'opposé certains m'ont soutenu ou ont revu leurs positions. Je sais maintenant qui sont mes vrais amis.

Voilà qui me rappelle un "sauf cas exceptionnel" :
[quote="animal"]Sauf cas exceptionnel, vous ne pouvez pas compter sur un groupe d'amis dans les moments importants. Même si vous avez toujours été là pour eux, ils vous planteront si vous leur demandez le moindre effort (vécu deux fois en 1 mois, avec deux groupes distincts).

Les groupes d'amis, même si vous croyez en être proches parce que vous avez passé du temps ensemble, ne sont rien de plus que des relations lointaines.
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By Maltese
#153743 [quote]Ma théorie c'est que ce genre de personnes (filles) s'emmerdent et qu'il y a de bonnes chances qu'elle se fichent de savoir si leur copine souffre (ou pas). Elles cherchent simplement, et bien maladroitement, d'une part à se faire valoir (par leur ton moralisateur), d'autre part à se trouver un sujet de potinage. Comediante ! Tragediante !

Tout à fait d'accord. Après pour ta "réputation" de connard, pas sûr qu'elle soit définitive. Je pense qu'à un moment donné une des filles viendra te voir pour connaitre ta version des choses (ou au moins pour continuer à avoir du grain à moudre); et c'est là que tu peux changer les choses. Raconter ta version sans paraitre trop léger (pour ne pas donner l'air de t'en foutre) ni casser de sucre sur le dos de ta (ex?) copine.
By James ex S
#153747 Merci pour les quelques retours.

Avant de vous répondre je voulais juste m'excuser pour l orthographe. Je viens de relire mon post et je crois qu il était tard et que j'étais très fatigué hier soir.
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By beYond
#153748 Tout a déjà été abordé et bien saisi par les coupains, j'assaisonerai juste avec quelques observations de mon côté.

Beaucoup d'hommes, quand les femmes sont présentes, acquiescent comme des béni oui-oui les remarques des nanas à ton égard. Ils croient se faire valoir en allant dans leur sens. Ils ne se permettraient en général pas de le faire quand aucune femme n'est là. D'ailleurs ils se gausseraient plutôt de ton prétendu comportement et te colleraient une tape sur l'épaule en te félicitant.

A ce même égard, les "amis" de cette nana te casseront presque toujours du sucre surle dos, tout en te disant bonjour avec de fermes poignées de mains et de grands sourires. De leur côté les nanas suivront leur copine soit par "amitié", soit parce qu'elles nourrissent je ne sais quelle ambition à ton égard... Et ne parlons pas de l'effet de groupe qui grossit les traits, accroit fortement la lâcheté générale et tend à les rapprocher d'une meute de charognards.

Bien sûr c'est une caricature et il subsiste toujours des gens honnêtes et dignes d'attention, si si. :mrgreen:

Cela dit, que le sujet soit resté sur la table pendant une longue partie du dîner en dit long sur l'éthique personnel de nombre de ces gens là.
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By Stéphane
#153750 [quote]Le fait qu'on se voit tous les jours a automatiquement entraîné un rapprochement physique au fil des semaines
Théorie de l'e....... c..... pour les séminaristes ;)

Sinon, pour la réaction clanique grégaire des amies, c'est un grand classique. La séparation d'avec une femme, souhaitée ou non, attire toujours la haine la plus vive de toutes les filles du groupe sur l'homme, alors qu'en réalité c'est presque* toujours elle qui se remet le plus vite de la séparation, car une fille normale a une vie sociale plus remplie et donc plus d'opportunités.

Il y a quelques années, j'ai quitté une fille parce qu'elle était vénale et menteuse. Ma femme de ménage (qu'elle connaissait bien) a cessé de travailler pour moi, de m'adresser la parole, et a refusé d'entendre la moindre de mes explications.

Quitter, c'est perdre. Par forcément son ex, mais une partie du cercle social qui va autour.

* J'ai dit presque
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By S.Mimura
#153751 Il y a quelque chose que je ne comprends pas très bien; ces gens (certains d'entre eux, du moins) semblent être des amis proches puisque tu pars en weekend avec eux.

Du coup, tu ne parles vraiment jamais d'aucune de tes histoires à personnes? Même tes amis proches? Même les mecs? Dans ce cas "je suis plutôt discret sur mes aventures" devient carrément un super euphémisme.

Enfin, là ou je veux en venir, c'est que j'ai constaté que plus on acceptait d'avoir des discussions légères en amont, plus les gens savaient se retenir quand ça ne l'été plus (léger). C'est à dire que l'argument du "non écoute, c'est délicat, c'est vraiment entre elle et moi" avait d'autant plus de résonance que d'ordinaire on n'est pas avare d'histoires.
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By pantin
#153753 je rajouterais juste que le mauvais rôle quand on prend conscience qu'il est automatiquement attribué au mec avec des variantes comme "pervers narcissiques", "salaud", "manipulateur", "malade", tout ça renforcé par la dynamique de groupe et de "lynchage light" (qui en fait s'abreuve d'histoires croustillantes comme on lit Voici)on passe au-dessus mais c'est quelque part un rôle de "leader" qu'on endosse, et il vaut mieux avoir la défiance d'un groupe (particulièrement de femmes) plutôt que sa fausse empathie, qui n'est en fait que de la pitié.

Quand tu entends quelqu'un qui vient de se faire planter, l'image qu'on te donne est forcément déformée, extrapolée et il faut la prendre avec du recul. je ne compte plus le nombre de "pervers" décrits en première intention, et après les avoir vu, on se dit "il est juste normal mais plus amoureux".