Sortir de la Friend Zone



Elle l'a mis en friend zone suite à une erreur, un geste précis: découvrez lequel

 

Bonjour Stéphane,

Je t’ai découvert il y a environ 1 an et demi, j’ai découvert beaucoup de choses en te lisant (Le mépris, Petite philosophie de l’amour, La femme et le pantin, et bien bien-sûr, ton livre). Toutes ces lectures m’ont fait beaucoup avancer et je voulais t’en remercier car j’ai pris conscience d’une réalité que je ne voulais pas accepter, gentil garçon que j’étais. Aujourd’hui hui je suis en voie de guérison en partie grâce à tes conseils, mais j’ai encore des rechutes. A 29 ans, et je me pose des questions sur une situation que je vis actuellement, je vais tenter de l’énoncer le plus clairement possible.

Tout a commencé il y a 1 an lors d’une randonnée entre amis (en fait un ami qui tentait de reconquérir une ex et la meilleure amie de celle-ci – 25 ans – , jolie petite allemande pleine d’énergie et de charme, avec un merveilleux accent, que je rencontrais pour la première fois). Le contexte se prêtait au rapprochement, seuls dans les montagnes , un beau soleil, un bivouac et de la bonne humeur, tout était favorable. Pourtant tout n’était pas si simple, mon ami pataugeait à reconquérir sa belle, et celle qui attirait mon attention s’était faite plaquer quelques semaines auparavant pour des impossibilités géographiques, et non sentimentales…Bref, lors de ce petit week end, j’ai juste eu l’occasion de dormir avec elle sous la tente, en tout bien tout honneur. Mais ma décision fut prise de la conquérir et d’en faire ma prochaine aventure.

D’aventure en aventure

De retour à la réalité, habitant la même ville, j’ai commencé à lui proposer des sorties en tête à tête, pour apprendre à la connaître et voir si cela pourrait marcher entre nous. Après quelques sorties, et 2,5 mois après notre première rencontre, j’ai eu l’occasion rêvée de conclure, mais le gentil garçon en moi, ou le lâche, a raté cette occasion…(elle était venue chez moi boire du vin, et me lançait des signes d’intérêts que seul un eunuque n’aurait pas vu…). Bref à ce moment là, je suis rentré directement en friend zone. Je continuais pourtant à la voir, en tête à tête souvent, je sentais une grande connexion émotionnelle et une certaine tension sexuelle. 4 mois après mon entrée officielle dans cette maudite friend zone, je décidais d’agir, mais pas de le bonne façon je sais: je lui ai avoué mon désir, pas de grande déclaration mais simplement en lui disant ce que je ressentais en sa présence. En toute franchise, elle m’a dit que j’étais vraiment un très bon ami mais qu’elle ne ressentais pas la même chose (j’ai compris que je n’avais pas été sexué du tout, ce qui m’avait conduit à cette situation). Seule de l’amitié était envisageable pour elle.

J’ai encaissé, et j’ai n’ai plus pris contact pendant 2 mois. N’en pouvant plus, j’ai décidé de de la revoir, d’être léger et d’accepter les choses en assumant mes désirs (j’ai écouté ta conférence être sexué). On s’est revu, on a discuté librement, je la taquinais, on passait un bon moment. Elle a commencé à me parler de son ex, je l’écoutais mais ne relançais jamais, espérant que le sujet s’épuise, puis, à la fin de la soirée, elle m’annonce qu’elle a rencontré quelqu’un lors d’un voyage récent. C’en était trop, je suis parti soudainement, mais en gardant mon calme. Message de sa part 2 jours après, mon amitié compte beaucoup pour elle et elle ne veut pas me perdre. Je lui réponds que j’accepte son amitié à défaut d’autre chose mais que ça ne m’empêchera pas d’avoir envie de l’embrasser. On continue de se voir régulièrement, tout en restant léger, sans penser à ce rival venu d’ailleurs, je reste détaché, j’essaye de lui exprimer mon désir par des regards, des gestes, des sourires entendus, et la voix.

Je lui propose finalement un week-end, on part à vélo faire du camping sauvage vers la côte. 1 mois et demi après avoir appris l’existence d’un concurrent, je me retrouve sous la tente à explorer son intimité à la lueur de la pleine lune. Le reste du we se passe à merveille, elle se laisse abandonnée à mon désir sans pour autant exprimer l’envie de créer quelque chose. De retour à la réalité, je la quitte en l’embrassant passionnément, elle me rend mon baiser, mais pourtant, sans initiative de ma part, nous nous serions quitté sans même une bise. Nous créons alors une sorte d’amitié sexuelle, sans engagement, ni exclusivité, ce qui a l’air de la satisfaire. On se voit, on partage des idées, de l’affection et du plaisir. Lorsque nous sommes en présence l’un de l’autre nous sommes un couple, lorsque nous nous disons au revoir, nous disparaissons de la vie l’un de l’autre jusqu’à nos prochaines retrouvailles, ce qui est dur à vivre pour moi. Mais je l’accepte.

Je suis celui qui prend les initiatives de nos rencontres, elle se laisse aller, et parfois prends l’initiative de nos ébats. On ne prend pas de nouvelles l’un de l’autre, on s’appelle quand on veut se voir, je le vis assez mal, mais c’est mon choix, le paradis que je vis à ses côtés a pour prix ces quelques souffrances. Elle ne me propose quelque chose que très rarement, une fois pourtant je reçois un message

« Tu n’as pas envie de me voir ? »

curieuse façon de me demander de venir la rejoindre, mais j’accepte, mon désir est trop intense. (ce message permet de situer le genre de relation que nous avons, elle garde le contrôle et n’exprime rien, parfois elle lâche des choses comme le fait qu’elle viendra dormir chez moi, ou qu’elle me donnera une clé de son appart ou encore qu’elle est d’accord pour repartir en we ensemble…choses non réalisées aujourd’hui hui)

Et là elle me tend la joue…

1 mois et demi après notre première fois, elle repart voir le concurrent – le voyage était déjà prévu – et ça remet tout en cause à son retour. Lorsqu’elle me revoit elle me tend la joue pour me faire la bise…! Elle dit qu’elle n’est pas prête pour une relation sérieuse, elle ne veut pas « être avec quelqu’un » et trouve bizarre qu’on se comporte comme un couple devant nos connaissances communes. Elle ne parle pas du concurrent, avec qui ça n’a pas l’air sérieux, mais parle de son ex pour qui elle dit avoir encore des sentiments après plus d’un an de séparation (elle venait d’avoir de ses nouvelles).

Aujourd’hui, je ne sais pas si je dois continuer à espérer quelque chose avec elle, mais je me demande surtout, est ce que c’est possible qu’une femme ne sache pas à ce point, ce qu’elle veut ? Qu’est ce qui peut justifier une telle marche arrière ? est il possible d’être aussi inconséquente quant à son comportement ?

Je ressens des choses très fortes pour elle, de son côté elle dit être désolé de m’avoir fait du mal mais n’a pas les mots pour expliquer les choses. Pour définir son caractère, il s’agit d’un fille très spontanée, légère, libre, sociable et indépendante, elle passe son temps à parler de partir ailleurs, voyager… d’ailleurs c’est dans ses projets, l’exotisme est ce qui la fait vibrer.

Et moi, je suis le pantin, mais que faire ? Rompre alors qu’on n’a jamais été ensemble ? Perdre quelqu’un qui compte pour moi ? Comment savoir si je compte réellement pour elle ?

Bref, j’en appelle à tes lumières pour me sortir de ce labyrinthe, peut être que tu arriveras à comprendre ce qu’elle cherche et ce qui lui fait peur ? Où est ce que j’ai commis une erreur ?

En te remerciant d’avance pour ta patience.

David

Bonjour David,

Voici donc une histoire qui démarre sur une randonnée de reconquête, autrement dit un prétexte trouvé par l’un de tes amis pour tenter de faire renaître l’intérêt chez celle qui

  • option 1 : l’a quitté
  • option 2 : qu’il a quittée

Je penche pour l’option n°1 mais passons, là n’est pas le sujet. Au cours de cette aventure pleine de romance et de glamour entre le sac à dos Quechua et les chaussures de randonnée du même nom, il peinait à recréer le désir avec elle. On se demande bien pourquoi, tant ce cadre se prête à la séduction. Et c’est au sortir de la tente, probablement à la recherche d’un buisson assez dense pour y cacher ta commission du matin, que tu as décidé de conquérir et de séduire ta camarade de chambrée, élégamment accroupie derrière le buisson d’à côté.

(A ce stade, j’imagine déjà les furieux de l’escalade et de la randonnée secréter des litres de poison haineux à mon égard et m’envoyer des messages fielleux accusant mon habituelle et désormais incurable arrogance. Messages qui sont systématiquement insultants alors que mes écrits ne le sont pas, et dénués de tout style, de toute observation et de tout esprit de finesse alors que les miens recèlent toujours au moins un peu des trois. Allez-y, continuez de perdre votre temps à me reprocher une soi-disant arrogance qui n’est que le reflet de vos insécurités non traitées, ça m’en touche une sans me faire bouger l’autre.)

Redevenons factuel

Tu entreprends de la « séduire » à ta façon et 4 mois plus tard tu es officiellement son « ami », ce qui, dans la bouche d’une fille à cet instant précis, signifie

« Ami : celui qu’elle ne rencontrera qu’en priorité 2 ou 3, quand elle n’aura rien de mieux à faire, qui l’écoutera à la fois disqualifier son ex et se plaindre de l’absence d’hommes intéressants disponibles, jusqu’au prochain qui l’intriguera et dont elle passera ses journées à discuter les attitudes et les absences avec toi »

Oui oui, je sais, je suis cynique et méchant : non seulement je dis presque toujours la vérité, mais en plus je devine ce genre de destinée amoureuse amicale avec autant de facilité que l’on voit à travers un verre d’eau. Ceci n’ai rien de présomptueux ni de condescendant, cela s’appelle de la logique : il n’y a rien de bien compliqué de lire « l’avenir » lorsque cet « avenir » est en réalité le passé de plusieurs milliers de gens que l’on connaît pour les avoir conseillés sur la même situation il y a quelques années.

Pendant plusieurs mois, tu te retrouves donc devant ce que j’appelle le mur de la friend-zone (c’est le mur de Berlin d’avant 1990, en version encore plus infranchissable). Et pour tenter de te sortir de cette situation frustrante, tu avoues tout bonnement tes sentiments, bafouant ainsi la maxime de ce bon vieux Hugo : le coeur est un trésor, videz-le et vous êtes ruiné. Comme d’habitude dans ce genre de cas depuis l’aube de l’humanité, la réponse a cinglé l’air, ton coeur et tes oreilles : tu pouvais bien continuer de la désirer en silence et de flatter son ego si tu le souhaitais, elle de son côté, t’avait rangé dans le vaste tiroir des « amis », celui dans lequel les femmes rangent à peu près tout le monde sans distinction du moment que susbiste en lui un quelconque intérêt, même éloigné.

Le paradis de qui ?

C’est 6 mois plus tard (4+2, si j’ai bien compté), que ta patience a trouvé sa récompense, toujours sous une tente, où vos corps fatigués de la marche de la journée ont trouvé l’un dans l’autre de quoi se sentir en vie. Une étreinte physique qui ne t’octroie pourtant droit absolument à rien comme tu l’exprimes très bien : ni baiser, ni tendresse, ni amour en retour. Et bien sûr aucune initiative de sa part pour te revoir pendant les semaines d’absence. Dans certains immeubles de banlieue parisienne on dirait aujourd’hui qu’elle est de celles qui se laissent bien faire. Tu qualifies tout ceci de « paradis », je dirais pudiquement que c’est ton droit de voir les choses ainsi. Les râleurs ne manqueront sans doute pas à ce stade de me qualifier d’hautement méprisant, je n’en doute pas.

Et pendant qu’ils perdront leur salive et leur temps à taper ce message, je continue de lire le tien et finis de m’attarder sur les points importants, soulignant au passage que le rêve de cette fille à l’instant où tu meurtris ses chairs croyant la posséder est de « partir ailleurs » (je te cite). En soi ceci aurait déjà dû suffire à t’ouvrir les yeux mais manifestement (je cite toujours), « ton désir était trop intense ». Ne sachant que te dire pour ne pas heurter les frêles sensibilités de nos lecteurs les plus prompts à y aller de leur commentaire bête et acide, je me contenterai de répondre factuellement à chacune de tes questions. Et ne sachant que dire d’autre que la vérité, c’est ce que je vais faire :

« Aujourd’hui, je ne sais pas si je dois continuer à espérer quelque chose avec elle »

A ton avis ?

« Mais je me demande surtout, est ce que c’est possible qu’une femme ne sache pas à ce point, ce qu’elle veut ? »

Elle sait très bien ce qu’elle veut. C’est toi qui ne sait pas ce qu’elle veut.

« Qu’est ce qui peut justifier une telle marche arrière ? »

Il n’y a pas eu de marche arrière, puisqu’il n’y a pas eu de marche avant. Juste assez de confort entre vous pour dormir nu l’un contre l’autre et vous plonger momentanément  l’un dans l’autre.

Est il possible d’être aussi inconséquente quant à son comportement ?

Cf réponses précédentes

Je ressens des choses très fortes pour elle, de son côté elle dit être désolée de m’avoir fait du mal

Oh mince je parie que ça doit l’empêcher de dormir la pauvre.

« Pour définir son caractère, il s’agit d’un fille très spontanée, légère, libre, sociable et indépendante, elle passe son temps à parler de partir ailleurs, voyager… d’ailleurs c’est dans ses projets, l’exotisme est ce qui la fait vibrer »

La prochaine fois qu’une fille te dit qu’elle est indépendante et qu’elle souhaite être ailleurs, essaie de te souvenir que ça ne veut pas tout à fait dire la même chose que « j’ai besoin d’être avec toi et j’irai partout où tu iras »

Et moi, je suis le pantin, mais que faire ? Rompre alors qu’on n’a jamais été ensemble ?

Ben voilà.

Comment savoir si je compte réellement pour elle ?

Ben par exemple en regardant ses actions (la façon dont elle se comporte avec toi depuis 6 mois) et en essayant d’ en tirer des conclusions.

Bref, j’en appelle à tes lumières pour me sortir de ce labyrinthe, peut être que tu arriveras à comprendre ce qu’elle cherche et ce qui lui fait peur ?

Ce qui lui fait peur ? Les serpents, les rats et les araignées, voire les souris, mais certainement pas un homme qu’elle aimerait.

Où est ce que j’ai commis une erreur ?

Je pourrais répondre, mais on va encore me traiter de méchant

Stéphane

Crédit photo : Axel Naud


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23 commentaires

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  • Bonjour,

    Bon article de votre part, cependant des choses me chiffonnent car j’essaye de trouver LA solution concernant tout ceci avec une de mes meilleures amies.

    Peut être que vous avez eu une situation similaire ou par expérience des réponses et vous en remercie.

    Une petite mise au point: je n’ai pas de sentiments pour elle et j’avoue être dans la FZ car c’est une amie, seulement voilà, cette fille est “amoureuse” de mon meilleur pote homo (avec qui elle veut un enfant mais lui ne veut pas ça l’intéresse pas) et moi hétéro pour remettre dans le contexte

    Le problème est dans son comportement que je n’arrive pas à décrypter, la semaine avec le boulot nous n’avons pas le temps de se voir juste quelques textos tous les 3 pour prendre des news mais le week end en soirée cette amie me colle de près, me touche souvent la jambe ou le genou, s’assied toujours à coté de moi, me fixe du regard comme un jeu du celui qui le détournera etc bref..Seulement je ne donne aucun signe particulier je profite des soirées à ma manière.

    Ma question est la suivante: pourquoi se comportement envers moi et qu’est ce qu’elle attend de ma part ? Passez au delà de la FZ..bref je sais pas :(

    Car malgré la FZ qui s’est instauré au fil des années on dirait qu’elle me voit autrement ou qu’elle profite de quelque chose d’une certaine manière par rapport à sa persistance et son acharnement à « vouloir » mon meilleur pote homo.

    Merci

  • J’ai arrêté de lire à : « …dormir avec elle sous la tente, en tout bien tout honneur… ». crac boum patatrac… ;-)
    je me moque un peu, mais il y a quelques années, j’ai fait pareil…2 fois :-)

    Courage !

  • Je lui ai foutu un gros vent et quand elle était en break avec son mec j’ai pu voir quelques IoI. Maintenant elle est revenue avec, et, sincèrement, mis à part sur du pulsionnel, je peux pas faire le poid : Fac de renom, très beau, intelligent et intéressant.

    Donc je pensais faire du direct game. Si un jour elle m’invite chez elle, lui parler très sérieusement et lui dire que ça serait bien de se débarrasser de cette attirance (je la vois parfois en elle, elle a les même comportements que moi parfois) pour cultiver notre amitié. Ça me parait cool, non ?

  • Dunhill, si c’est toi qui l’a friendzonée, par définition elle attend que tu reviennes vers elle et que tu agisses (elle en rêve serait d’ailleurs un terme plus adéquat, certaines filles ayant des comportements aussi AFC que les garçons). Si le friendzonage vient d’elle, c’est mort…
    Par contre, par friendzone, j’entends le cas de figure où tu la traites comme une amie depuis le début, malgré ses sentiments, pas celui où tu lui as mis un gros vent, qui est irrattrapable face à une personne à peu près normale.

  • Tu étais de bien mauvaise humeur, pas besoin de le cacher, ça se sent. La forme est exécrable, mais le fond est correct.

    Pour ma part je ne pense pas que le mur de la FZ soit infranchissable.
    J’aimerais avoir un exemple probant mais par mon unique faute je ne peux vraiment donner une véritable exemple, néanmoins, en faisant patauger une fille avec qui j’étais « ami » (plus par circonstance, néanmoins. (Cercle social)) Celle-ci a commencé à se déshabiller et me déshabiller après m’avoir embrassé, dans un lit. Elle avait un mec. (Qu’elle a toujours.) Je me suis juste tiré parce que j’ai eu peur.

    Donc autant de barrières paraissant infranchissables. Ayez juste de l’audace et du bon sens. Et ne vous attachez pas. Être un psychopathe, parfois, aide au final à mieux gérer les relations sociales. Je ne le suis pas seulement en présence de personnes me fascinant : en général mes vrais amis.
    Quelque chose qui faciliterait peut-être la chose est que je suis jeune. (17 ans)

    Ah, et si tu pouvais expliquer (Spike) comment se faire une fille qu’on a FZ, ça serait cool. Ça me ferait chier de ne pas l’avoir eu après tant de possibilités ratées.

  • Effectivement Stéphane est à l’aise pour décoder ce genre de courrier. Parfois je me demande si l’émetteur du courrier n’anticipe pas la réponse et ne tend pas le bâton pour se faire battre ! Autrement dit, David savait pertinemment quelle réponse il aurait eu, mais il avait besoin que Stéphane lui confirme…

    Pour ma part, Stéphane est un peu le mentor que j’aurais adoré avoir lorsque j’étais adolescent. Il m’aurait évité bien des déboires et des désillusions. J’en ai croisé des « gentils » mais ils ne m’ont rendu aucun réel service.

  • Je crois que Stéphane définit ici les « amis » dont elle parle en disant restons « amis ». Pas de la franche camaraderie / complicité / affection qui anime parfois les relations humaines qui ne sont pas des relations amoureuses…

  • « Ami : celui qu’elle ne rencontrera qu’en priorité 2 ou 3, quand elle n’aura rien de mieux à faire, qui l’écoutera à la fois disqualifier son ex et se plaindre de l’absence d’hommes intéressants disponibles, jusqu’au prochain qui l’intriguera et dont elle passera ses journées à discuter les attitudes et les absences avec toi »

    @Stéphane : donc c’est ce que pensent tes amies de toi ? ca s’applique aussi aux amis mecs ?

    sans vouloir « verser mon venin » (enfin, j’aurais dis simplement « ne pas être d’accord, mais bon..), je dirais que cette définition de l’amitié est vraiment pathétique. je veux bien croire que ca découle d’un vécu personnel. ché pas trop, mais Stéphane, j’ai pas trop l’impression dans les vidéos qu’il dégage beaucoup de chaleur.. et là je m’excuse d’être méchant, mais je dis ce que je vois et ce truc, ça revient souvent au point qu’il se sent obligé d’anticiper ce genres de commentaires..

    je n’ai pas l’impression que mes ami(e)s sortent avec moi « faute de mieux » . si c’était le cas :
    1- je le sentirais et j’aurais d’autres choses à faire que de trainer avec eux.
    2- je n’appellerais pas « amis » ces personnes.

  • « Elle dit n’avoir pas les mots pour expliquer les choses ».

    Traduction : elle n’en à rien à foutre de toi. Elle n’essaye même pas de dialoguer, c’est vraiment que tu n’es rien pour elle. C’est pas compliqué de trouver des mots. Ou, au moins, d’essayer.

  • Salut Stéphane. Tu pourrais au moins citer la source de la « citation humoristique » que tu a placé dans ton article.

    Sinon, rien à dire, les courriers de lecteurs sont vraiment le domaine ou tu excelles le plus sur cite. Savoureux.

  • Il est nul cette article, en plus david n’est meme pas en friend zone mais en fuck friend zone.
    La solution de spike, dès qu’une difficulté apparaît = next.
    Un homme, ca perservère…
    David, ici, ils n’ont pas de solution, cherche des articles pour passer de fuck friend à une relation.
    Ici c’est des moutons

  • Prendre le temps de nous écrire sous une belle forme avec une histoire malheureusement sans surprises : c’est ta routine Stéphane. Tu as un beau métier alors c’est un mal pour un bien !

  • J’ai du mal à comprendre ce qui peut motiver des gens à écrire des mails d’insultes (si j’ai bien compris) derrière leur ordinateur à quelqu’un qu’ils n’ont jamais vu dans la réalité. Surtout en disant qu’il est « méchant », c’est quand-même du foutage de gueule. Le plus méchant n’est pas toujours celui qu’on croit…

    Si quelqu’un m’énerve…Je ne lui parle pas (et je vais encore moins lire ses articles!). C’est fou hein?

  • Superbe article et si je ne me trompe pas la photo est tirée du film « 500 jours ensemble » (500 days of Summer), Summer une fille qui ressemble à s’y méprendre à celle décrite dans l’article.
    David c’est un film à voir et qui rappellera sans doute quelque chose.

  • Vraiment, si certains trouvent que cette réponse est méchante, je me demande ce qu’est pour eux la gentillesse. Surement que pour eux « je te vois plus comme un ami » est un truc sympa.
    Sérieux, faut se réveiller, c’est la plus grande insulte qu’on puisse faire à un homme (digne de ce nom).
    Ça veut dire :
    1 Je te trouve trop chiant, trop naze, pas assez intéressant pour être avec toi.
    2 Tu me répugne trop pour pouvoir passer une nuit avec toi
    Et après, des mecs continuent d’avoir des « sentiments » pour la personne qui leur a balancé ça à la gueule ?
    A la limite, c’est pas du domaine de la séduction mais plus de l’honneur et de l’amour propre.

    Sinon, c’est pas un peu pervers de fantasmer sur une amie ? Se penser à baiser une fille qui ne veut ABSOLUMENT pas avec vous ? Ça vous ferai plaisir d’apprendre qu’un de vos amis est en fait un homo fantasmant sur vos fesses ?

    C’est sidérant, l’homme occidental a vraiment perdu, en plus de ses couilles, toutes ses valeurs, c’est carrément triste à voir. C’est pas un problème avec la séduction qu’on ce genre de personne, mais avec ce qu’ils sont en tant qu’être humain. Tout est à revoir.

  • Tellement rabachée cette posture du bon sens et de la vérité critiquée, conspuée, huée par les méchants qui n’y voient que prétention et arrogance…qu’on finirait par penser que c’est une vulgaire stratégie commerciale. Ca redore le côté club privé, vip des séducteurs. Tiens, ça me rappelle Sarkozy qui se la jouait candidat hors système, tellement critiqué par ces méchants du politiquement correct.

  • Magnifique concentré d’archétype du comportement masculin (désir submergeant et incontrôlé, besoin impérieux de faire une déclaration, timing désastreux, cécité notoire sur la situation…) vs archétype du comportement féminin (impossibilité de dire un non franc, net et précis, emballée par des réponses en carton, mise en servitude asexuée).
    Malheureusement ce que beaucoup d’entre nous ont au moins vécu une fois.
    Quant aux rageux, j’imagine combien à force c’est saoulant, mais je comprend mal pourquoi tu y fais tant allusion, tu leur donne une existence, hors tu es chez toi ici, ceux à qui ce que tu dis ne plait pas n’ont qu’à dégager.
    C’est aussi par qui on est détesté qu’on mesure combien on est aimable.

  • Je sens Stéphane légèrement de mauvaise humeur, en tout cas le style est plus direct que jamais, mais ses réponses tombent sous le sens…

  • Très bon article. Stéphane a toujours une aussi bonne perception des choses. Sinon j’ai noté une répétition au début de la section « Le paradis de qui ? ».

  • Très bon article. Stéphane a toujours une aussi bonne perception des choses. Sinon j’ai noté une répétion au début de la section « Le paradis de qui ? ».

  • Le meilleur courrier des lecteurs que j’ai lu depuis longtemps ! Pas vraiment pour le fond de l’histoire, mais plus pour la forme de la réponse.
    Je me suis régalé. C’est piquant, intelligent, pragmatique, jamais méprisant ou arrogant.
    Et pour ceux qui peuvent penser que c’est de la lèche, je cite plus haut, « ça m’en touche une sans me faire bouger l’autre » xD